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Outils utilisés
Initiative de
  • Toronto Public Health
Partenaires
  • Ontario Ministry of Environment (OMOE)
  • Canada Mortgage Housing Corporation (CMHC)
Résultats

Il y a eu un changement significatif (p<0,001) de la pulvérisation à l’utilisation de pâtes et de gels (plus sécuritaires). Un an après le programme pilote, la direction de l’immeuble signalait qu’il y avait eu très peu d’utilisation de pesticides en aérosol dans les logements du groupe d’habitations.

Le projet Roach Coach

Ce programme pilote a démontré comment une brève intervention éducative sur place accompagnée de documentation peut amener les locataires à adopter des méthodes moins dangereuses de contrôle des parasites. Les documents ont été élaborés pour utilisation par d'autres.

Historique

Le Roach Coach est un programme pilote de huit mois présenté à Toronto (Ontario) en 1997. Il visait à vérifier si une brève intervention éducative sur place accompagnée de documentation pouvait amener les locataires de complexes d’habitation à logements multiples à adopter des méthodes moins dangereuses de contrôle des parasites (gestion intégrée des parasites ou GIP).

Établir les objectifs

Promouvoir l’utilisation de la GIP chez les locataires.

Améliorer l’environnement biophysique par l’utilisation réduite des pesticides et améliorer la qualité de l’air à l’intérieur et réduire l’exposition aux pesticides à la maison.

Bien s'informer

La recherche a dévoilé certains facteurs qu’on croit être des obstacles à la mise en oeuvre répandue de la GIP – applicables aux propriétaires, aux gérants d’immeuble et aux résidents – notamment :

  • la connaissance ou l’expérience limitée de la GIP
  • le manque de confiance en l’efficacité de la GIP
  • la croyance que la GIP coûte plus cher que les méthodes de pulvérisation traditionnelles
  • l’attente d’une élimination immédiate des parasites
  • les stigmates associées aux coquerelles, rendant l’information difficile à partager
  • la mauvais compréhension des facteurs qui contribuent aux infestations de parasites
  • le manque de sensibilisation aux risques pour la santé associés aux pesticides en aérosol.

Des entrevues téléphoniques (pré-test) de trente minutes avec les locataires participants ont été utilisées pour évaluer la pertinence de ces obstacles pour eux.

Un comité consultatif multisectoriel du projet a été formé pour rehausser l’inclusion des points de vue du public, du milieu des affaires, du gouvernement et des universitaires sur les méthodes de lutte antiparasitaire. Le comité était composé de représentants de l’Ontario Pest Control Association, de l’OMOE, de la SCHL, de Santé Canada, de la Federation of Metro Tenants’ Association, du South Riverdale Community Health Centre de la Toronto Environmental Alliance et de l’université York.

Mettre en oeuvre le programme

Promotion et recrutement

Afin d’avoir accès à un immeuble hôte, l’information sur la méthode de GIP, son efficacité à long terme, son coût concurrentiel (38,83 $ pour la méthode de GIP par rapport à 39 $ pour les aérosols par unité par année) et l’évitement des risques pour la santé ont été communiqués à la direction de l’immeuble pour obtenir son appui. En retour, la direction de l’immeuble a rencontré des représentants des locataires en vue de les informer du projet et d’obtenir leur approbation et leur appui.

Une lettre de recrutement personnalisée a ensuite été distribuée aux locataires, accompagnée d’une lettre d’appui de la direction de l’immeuble. Le taux de réponse initial n’a été que de 4 %. Une campagne de recrutement de suivi porte à porte conduisant à une formation sur place (Visites à domicile) a donné un total de 80 bénévoles.

On a demandé aux participants de prendre l’engagement verbal de compléter tous les aspects du programme pilote de huit mois (Obtenir un engagement). Afin de diminuer l’attrition, on a remis 25 $ à ceux qui avaient complété le programme (Mesures financières incitatives et dissuasives).

Ateliers sur place et surveillance des locataires

Les participants ont été invités à un atelier d’une heure, présenté sur place et s’adressant à des groupes de huit personnes ou moins. Les 40 premières minutes consistaient en un diaporama et les dernières 20 minutes étaient consacrées à des démonstrations suivies d’une période de questions et réponses. Les diapositives étaient choisies spécifiquement comme facteurs de motivation communs ou pour surmonter les obstacles éventuels ayant été cernés (Communications personnalisées percutantes, Surmonter les obstacles spécifiques).

Les diapositives décrivaient les risques pour la santé associés aux pesticides en aérosol (ex., enfant souffrant d’asthme et un technicien de déparasitage dans un vêtement protecteur pour pulvériser par rapport à un technicien sans vêtement protecteur appliquant un gel), la prévention (ex., boucher les trous autour de la plomberie) et l’hygiène (ex., une pile d’assiettes sales). On communiquait également de l’information sur l’efficacité à long terme de la gestion intégrée des parasites, la compétitivité quant au coût et l’évitement des risques pour la santé.

Lors des ateliers, on enseignant aux locataires comment examiner visuellement leur logement pour y détecter des signes de coquerelles. On leur montrait également les méthodes de rechange que le technicien de déparasitage appliquerait quant aux produits antiparasitaires. Des affiches, des applicateurs d’appât, des produits antiparasitaires et des spécimens de coquerelles scellés dans le plastique servaient d’accessoires. Pour combattre les stigmates associées aux coquerelles, la présentation faisait appel à l’humour. Une brochure d’information était également remise à chaque participant comme lecture ultérieure.

On demandait aux participants de surveiller visuellement les signes de coquerelles et de vérifier les pièges installés dans leur logement (Soutenir la motivation au fil du temps). S’ils observaient des coquerelles, les participants étaient encouragés à demander un traitement par la GIP - y compris des améliorations structurelles au besoin. Toutefois, les locataires qui demandaient la pulvérisation avaient droit à cette option.

Obtenir le financement pour le programme

La SCHL et le ministère de l’Environnement de l’Ontario ont fourni chacun environ la moitié des 42 000 $ du programme pilote, soit* :

Recherche et développement 20 000 $
Production des diapositives des ateliers, du guide de formation des instructeurs, des affiches et des brochures d’information publique 22 000 $

* Le total ne comprend pas le temps du personnel de la santé publique de Toronto.

Mesurer les Résultats

Questionnaire téléphonique

Le principal moyen d’évaluation a été un questionnaire orienté administré par téléphone au début du programme pilote et environ six semaines après l’intervention éducative. Le questionnaire visait à mesurer les points suivants :

  • Connaissance générale : risques des pesticides pour la santé; précautions en utilisant les pesticides; risques pour la santé et habitudes des coquerelles; facteurs contribuant aux infestations de coquerelles; et connaissance de la méthode de GIP.
  • Attitude globale : efficacité et caractère souhaitable des solutions de rechange; préoccupation concernant la pulvérisation; et préoccupation concernant les coquerelles.
  • Pratique globale : reconnaissance et gestion des problèmes de coquerelles; et prévention des infestations de coquerelles.

Les questionnaires de pré-test et de post-test répétaient les mêmes questions à quelques exceptions près : l’information démographique n’était relevée que dans le questionnaire du pré-test; les réactions sur l’atelier éducatif et la documentation ne faisaient partie que du dernier questionnaire.

Surveillance des coquerelles

Trois pièges de surveillance des coquerelles étaient placés dans le logement du participant au début et de nouveau à la fin du programme pilote. Les pièges étaient utilisés pour déterminer les changements du degré d’infestation après une intervention par la GIP. Les données sur les coquerelles ont été compilées d’après une évaluation visuelle (ex., combien de coquerelles, en moyenne, les participants ont observé chez eux chaque semaine).

Surveillance de l’application des pesticides

Des données ont été compilées sur les traitements de pesticides, à partir des dossiers d’entreprises de lutte antiparasitaire pour les 18 mois précédents et les huit mois du programme pilote. On pouvait ainsi mesurer les changements quant aux types de traitements choisis par les locataires avant et après le programme pilote.

Le programme pilote s’est déroulé sans groupe de contrôle. Afin de tenir compte des effets d’autres campagnes de promotion diffusées au moment du programme pilote, on a demandé aux participants dans le questionnaire de post-test s’ils avaient obtenu de l’information de sources autres que le programme pilote.

Contacter

Pour obtenir des exemplaires des deux publications susmentionnées, communiquez avec : Société canadienne d’hypothèques et de logement au 1-800-668-2642 ou visitez le site

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme pilote, communiquez avec :

Monica Campbell
Toronto Public Health
North York Office
5100 Yonge St.
North York, ON
M2N 5V7

Téléphone : (416) 416-392-1560 x87017
Télécopieur : (416) 395-7691
Courrier électronique : thu-mec@city.north-york.on.ca

Notes

Date de la mise à jour la plus récente

11 novembre 1998

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